Destiné aux automobilistes, le réseau routier cohabite avec les animaux depuis de nombreuses années. Qui prévenir à la vue d’animaux sauvages le long des autoroutes?
Les animaux sauvages et les automobilistes ont toujours fait un. Les autoroutes longent bien souvent des espaces boisés, la principale source de nourriture des chevreuils et renards, entre autres.
Le problème : les petits et grands animaux sortent dorénavant des milieux naturels. Ils s’élancent vers les fossés remplis d’eau. Les espaces verts en bordure des autoroutes renferment des insectes dans les herbes hautes et les arbustes en fleurs. Ces lieux représentent une mine d’or pour les animaux sauvages.

Aussi des oiseaux sur l’autoroute

Si les animaux sont visibles en grand nombre dans les boisés en bordure des autoroutes, les oiseaux les fréquentent également. Quoi faire si on voit un volatile? On le laisse tranquille. Sa présence à cet endroit est justifiée. Peut-être s’agit-il d’un mâle parti à la recherche de nourriture pour la femelle couvant les petits dans le boisé à proximité?
Et si l’animal ou l’oiseau est mort? Certes, les risques qu’un automobiliste heurte un animal ou un oiseau sur l’autoroute sont très élevés. Dans ce cas, il est préférable de composer le 511.

L’être humain se veut le sauveur de l’animal. L’homme est ainsi fait. Pourtant, les animaux sauvages sont dotés d’un instinct. Ils adoptent tel ou tel comportement pour se protéger. À la vue d’un chat, un oiseau peut faire le mort, par exemple, pour éviter de devenir son repas. Laissons la nature faire ce qu’elle doit.

Une marmotte visite votre potager depuis un certain temps? Un écureuil est logé dans le grenier de votre résidence? Il est tentant de s’en débarrasser soi-même. Sachez toutefois que l’expérience peut s’avérer difficile et risquée. Quant aux résultats, ils sont loin d’être garantis.
Comment capturer une marmotte? Comment se débarrasser d’un écureuil dans le grenier? Le meilleur moyen demeure de communiquer avec un trappeur. D’abord, le professionnel possède l’expertise pour piéger les animaux sauvages. Durant la procédure, un animal, comme la marmotte ou l’écureuil, offre de la résistance. Il ne se rend pas aisément. Capturer des animaux demande une force physique et, parfois, une grande agilité. Imaginez, la trappe d’un écureuil dans un grenier peut s’étirer quelques heures. Pourquoi? La présence d’une mère soulève un bon indice. Ses bébés doivent s’y trouver aussi. Le trappeur verra à récupérer tous les membres de la petite famille.
Un trappeur se fie à ses sens. L’ouïe demeure le sens le plus important. Chaque animal se distingue par son cri, comme les oiseaux. Le trappeur d’expérience décèle, au simple cri, l’espèce animale. Le professionnel détient également l’équipement nécessaire pour capturer les animaux sauvages, sans toutefois leur infliger des blessures. Pôle et cages sont de mises. La caméra à chaleur thermique se veut le meilleur ami d’un trappeur. Elle sert à détecter toute forme de vie animale.

Relocalisation d’une marmotte ou un écureuil

Un trappeur soucieux du bien-être des animaux relocalise un animal au bon endroit. Il préfère un site boisé où la marmotte ou l’écureuil peut s’approvisionner en eau et nourriture. À l’inverse, le propriétaire d’une résidence pourrait libérer l’animal sauvage dans un endroit ne lui permettant pas de subvenir à ses besoins primaires. Pire, la marmotte ou l’écureuil, par exemple, pourrait causer les mêmes dommages à son nouveau domicile en plus de développer un stress. Pour bien faire les choses, le site de relocalisation doit être situé à une longue distance du domicile du propriétaire. Un parcours de 3 ou 4 kilomètres se franchit facilement pour l’animal. La marmotte ou l’écureuil pourrait revenir sur les lieux du crime, soit le potager ou le grenier.

En banlieue, les animaux sauvages se font de plus en plus nombreux; leur habitat naturel ayant connu une transformation en raison du développement résidentiel, entre autres. Comment réagir face à un animal sauvage?
Les promenades dans votre quartier pourraient s’avérer pleines de découvertes. Des moufettes, ratons laveurs, marmottes et écureuils déambulent souvent sur la voie publique. Certaines municipalités ont vu apparaitre dans leur paysage des opossums. Les chances d’en croiser un dans la rue sont plutôt minces; l’animal sortant de sa tanière la nuit.

Animaux sauvages : les ignorer

L’être humain ne devrait pas être apeuré devant un animal sauvage dans la rue. Le mieux, c’est d’ignorer la bête et poursuivre son chemin. Les animaux sauvages s’égarent rarement. Le saviez-vous? S’ils se trouvent sur votre route, ces animaux cherchent peut-être à s’alimenter. Une chose est certaine, ils y sont pour une raison précise. Vous apercevez un raton laveur juvénile? N’ayez crainte. Sa mère l’a sûrement oublié en retournant à sa tanière. Elle reviendra le chercher.
Si vous faites face à une moufette, un raton laveur, une marmotte ou un écureuil sur votre terrain, la situation diffère. Ces animaux sauvages sont effrayés en présence d’un être humain, grand ou petit. Pour les chasser, il suffit d’être bruyant. Tapez dans vos mains. Vous verrez la bête s’éloigner rapidement. Un animal demeure sur place malgré le bruit incessant? Il est probablement malade. Sa mère l’a peut-être abandonné, ce dernier étant plus faible que ces frères et sœurs issus de la même portée.

Animal blessé : SOS Braconnage

Quoi faire devant un animal blessé? Il est recommandé de communiquer avec SOS Braconnage relevant du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Il en va de votre sécurité.

Vous êtes un amateur de la vie en forêt? Ici, les animaux sauvages ne devraient pas causer un problème. Les bêtes se cachent à la vue d’êtres humains. Le seul animal susceptible de faire son apparition, c’est l’écureuil.